Psychothérapie psychodynamique et psychanalyse pour adulte à Québec | Dave Bouchard

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Clientèles


Je pratique dans le cadre de démarches individuelles auprès d’une clientèle adulte (18 ans et plus).


Si vous êtes une personne qui est interpellée par mon approche d’intervention (indiquée plus bas sur la page) et que vous êtes aux prises avec l’une ou plusieurs des problématiques suivantes, il me fera plaisir de vous aider. À noter que cette liste n’est pas forcément complète. Si vous ne retrouvez pas certains de vos motifs de consultation dans cette liste, je vous invite tout de même à me contacter pour valider avec moi dans quelle mesure je peux vous aider.


En psychothérapie

  • Dépression
  • Deuil
  • Difficultés affectives ou émotionnelles
  • Épuisement professionnel
  • Estime de soi
  • Idées suicidaires
  • Problèmes relationnels divers et répétitifs dans plusieurs sphères de vie
  • Quête de soi, questionnements identitaires, existentiels et spirituels
  • Relations amoureuses
  • Transitions de vie
  • Troubles anxieux, phobies, panique
  • Troubles de l’adaptation
  • Troubles de l’attachement
  • Troubles de l’humeur récurrents / bipolarité
  • Troubles de la personnalité
  • Troubles mentaux sévères et persistants
  • Troubles obsessifs-compulsifs
  • Troubles psychotiques

En counseling et en orientation

  • Conflits relationnels récurrents liés à la sphère du travail
  • Détresse psychologique causée par ou impactant le volet professionnel
  • Difficultés à se définir au plan identitaire
  • Difficultés de maintien en emploi
  • Enjeux d’adaptation au travail
  • Indécision chronique dans les choix professionnels
  • Questionnements sur le choix de carrière, les projets de vie ou les projets de retraite
  • Transitions professionnelles difficiles

À noter que les problématiques nommées plus haut ne sont précisées qu’à titre indicatif, et ce en me basant sur les symptômes ou problématiques de surface qui sont le plus présents chez la clientèle qui me consulte habituellement. En effet, lorsqu’il est question d’intervenir avec les problématiques nommées plus haut, j’adopte surtout une perspective globale qui s’articule sur l’ensemble du fonctionnement psychologique sous-jacent chez la personne, plutôt que d’adopter une perspective qui se base sur la nature des problématiques les plus visibles.


La psychothérapie psychodynamique ou psychanalytique peut-elle m’aider?



Toute personne en souffrance souhaitant entamer une psychothérapie gagne à valider si l’approche du psychothérapeute qui l’accompagnera correspond à ses valeurs et lui convient.


Décider d’entamer une psychothérapie d’inspiration psychanalytique n’est pas une démarche anodine, puisque ce type de travail psychique se déploie sur le long terme et dans le cadre d’une fréquence hebdomadaire. Cela implique donc un important engagement financier, mais aussi un engagement qui nécessite de consacrer au processus une place régulière dans son emploi du temps. De plus, il peut souvent s’agir d’une démarche confrontante sur ce qu’on porte comme personne, au sens où à travers ce périple, ce que l’on ne souhaite pas connaître de soi peut émerger par surprise et bien malgré soi.


La psychothérapie d’inspiration psychanalytique n’est pas pour tout le monde. Il s’agit d’un accompagnement global de la personne qui repose sur l’exploration de l’inconscient et non sur la mise en place d’outils destinés à régler une situation ou un symptôme, ni non plus une méthode de traitement ciblé sur un diagnostic ou un symptôme particulier. L’approche que j’offre s’adresse plus particulièrement à ceux qui ont des problématiques de santé mentale multiples pouvant être difficilement abordées par une approche centrée sur un trouble spécifique, à ceux qui souhaitent développer une compréhension plus profonde et globale de leur vie intérieure et de l’impact de celle-ci dans leur relation au monde extérieur, à ceux qui cherchent à comprendre comment leur histoire personnelle les a façonnés, ainsi qu’à ceux qui souhaitent éclairer le sens de ce qui se répète dans leur vie et à leur insu.


La lourdeur des difficultés ou la légèreté de celles-ci n’est pas forcément un facteur d’allongement ou de raccourcissement de la durée du processus, puisque dans cette posture thérapeutique, il n’y a rien de simple, l’humain étant considéré dans sa complexité et dans sa globalité. Peu importe les enjeux, on ne peut pas s’épargner la nécessité de prendre le temps.


Si vous préférez être accompagné sur une base pragmatique, notamment avec des outils et des solutions qui vous permettraient de régler rapidement une situation qui vous fait souffrir, il est probable que l’approche psychothérapeutique que j’offre ne soit pas la plus adaptée. Si après cette lecture vous croyez que vos besoins et attentes diffèrent beaucoup de ce que je privilégie dans ma posture thérapeutique, je vous suggère de consulter le service de référence de l’Ordre des psychologues afin de trouver un thérapeute dont la posture répondra mieux à vos attentes : www.ordrepsy.qc.ca/trouver-de-laide.


Si, en revanche, vous êtes toujours prêt à entamer une démarche psychodynamique ou psychanalytique après avoir lu ces lignes, ou que vous êtes prêt à me verbaliser malgré tout votre demande de conseils, d’efficacité rapide, d’outils ou de solutions pragmatiques en étant bien conscient que le rôle du psychothérapeute psychodynamique n’est pas de répondre directement à cette demande explicite mais plutôt à explorer le sens de cette demande et son rapport à vos enjeux, alors je vous encourage à me contacter.


Cadre thérapeutique, déroulement du processus et fréquence des rencontres


Le type de processus psychothérapeutique offert nécessite une continuité minimale d’une séance par semaine. Cela peut même aller facultativement jusqu’à deux séances par semaine lorsque cela est possible pour le patient et souhaité par ce dernier. Cette continuité hebdomadaire minimale est primordiale pour comprendre la nature de la relation inconsciente qui se tisse entre le thérapeute et son patient et pour maintenir un minimum de charge affective par rapport à celle-ci, d’autant plus que cette relation, lorsque des enjeux inconscients s’y glissent, est le moteur même du processus psychothérapeutique.


La nécessité d’une continuité hebdomadaire s’explique par le fait que lorsque les séances sont plus espacées, la vie quotidienne du patient reprend souvent le dessus et tend même parfois à prendre toute la place, ce qui peut mener, à des degrés divers, à la stagnation du processus. L’espacement des séances fait aussi souvent en sorte que la charge affective liée à la relation inconsciente entre le thérapeute et son client est diluée, quand ce n’est pas sa nature même qui demeure floue ou insaisissable. Également, lorsque les séances sont espacées, les manifestations de l’inconscient prennent exponentiellement moins de place dans la séance, car souvent parasitées ou noyées par les problèmes du quotidien. Ainsi, après que la crise qui a pu amener la personne à faire une demande de consultation soit passée ou atténuée, la personne qui vient hebdomadairement en séance, si elle continue, aura beaucoup plus tendance à aller à l’essentiel, et ce sans être submergée par les problèmes du quotidien.


Et c’est au moment où cette crise initiale se sera apaisée ou atténuée que la personne pourra s’interroger si elle souhaite continuer ou non le processus, compte tenu du fait qu’elle ressent maintenant moins de souffrance. Parfois, il y a un déclic qui s’est produit chez la personne durant le processus, c’est-à-dire qu’a pu émerger une curiosité d’en savoir plus sur les racines de son fonctionnement intérieur, d’en savoir plus sur comment son histoire l’a façonnée, et de réfléchir sur comment elle souhaite apprendre à vivre sereinement avec les symptômes ou les manières d’être qui la fondent comme sujet, voire qui sont un compromis pour son équilibre. La décision de continuer le processus psychothérapeutique malgré le fait que la personne n’est plus aussi souffrante impliquera alors d’entrer dans un autre type d’accompagnement qui sera alors plus proche de la psychanalyse.


Tel que précisé plus haut, il est donc fortement recommandé que le processus psychothérapeutique et les rencontres préliminaires au processus proprement dit soient effectués dans une continuité hebdomadaire. Du fait de ma posture d’intervention bien ancrée, la structure administrative de ma pratique a été pensée et est gérée en fonction du fait que chaque patient me rencontre à une plage horaire hebdomadaire fixe, qui est la sienne. Advenant la nécessité d’un changement de plage horaire, il vaut mieux prévoir à l’avance car en fonction de mes disponibilités, il pourrait y avoir un délai entre la demande et l’attribution de cette nouvelle plage. Lorsqu’il n’est pas possible de maintenir cette continuité hebdomadaire et que le patient doit ou veut prendre une pause pour des raisons diverses, l’espacement des séances n’est pas recommandé et pourrait être difficile à mettre en place compte tenu de la structure administrative de ma pratique. Dans ce cas de figure, le plus simple est de faire sa psychothérapie hebdomadaire par tranches de quelques mois, en suspendant le processus à certains moments moins propices à l’engagement hebdomadaire pour laisser sa plage horaire à quelqu’un d’autre, et ensuite demander à reprendre le processus plus tard, ce qui peut toutefois impliquer plusieurs semaines d’attente.


Précisions sur l'approche



En psychothérapie individuelle


Type de pratique


Dans ma pratique de la psychothérapie, j’accompagne principalement des individus vivant des difficultés relationnelles récurrentes dans plusieurs sphères de vie, des personnes qui sont aux prises avec des symptômes psychologiques qui deviennent de plus en plus souffrants ou envahissants, des êtres humains vivant une grande souffrance psychologique ou un mal-être diffus et difficile à définir, ainsi que des gens qui éprouvent des difficultés d’adaptation à leur environnement social, conjugal, familial ou professionnel. Ma posture psychothérapeutique intègre, dans un tout cohérent, de nombreuses approches provenant principalement des perspectives psychodynamiques et psychanalytiques, et secondairement des perspectives humanistes et existentielles.


Philosophie de ma posture psychothérapeutique


Peu importe sa nature, la souffrance qui amène la personne à consulter va presque toujours être perçue comme quelque chose d’indésirable qui arrive de l’extérieur et qu’il faudrait supprimer. Il est toutefois important de se rappeler qu’elle constitue aussi et surtout un des principaux moteurs de la thérapie, et ce en tant que vecteur de changement, malgré ou dirais-je même grâce à l’insupportable que celle-ci provoque. Cette souffrance tend à mobiliser les forces d’actualisation de la personne en amenant celle-ci à consulter avec un désir émergent d’en savoir plus sur les racines de tout ce qu’il vit péniblement, et ce malgré les forces de refus d’en savoir sur soi-même enracinées en chacun. En effet, le désir de connaître ce qui est caché en soi, quoiqu’on en dise, n’est jamais confortable ni naturel.

Ces souffrances répétitives ou persistantes à l’origine de la demande de consultation sont également porteuses de quelque chose d’inconscient qui demeure à accueillir et à exprimer. Pour ma posture psychothérapeutique, le symptôme, la souffrance psychologique, les difficultés d’adaptation ou les patterns relationnels envahissants ou sans cesse peuvent certes en venir à déborder la personne. Néanmoins, ils ne doivent pas être uniquement vus comme une façon de souffrir, mais également comme le moyen que le sujet s’est inconsciemment et péniblement construit pour tenir dans l’existence ou encore comme une façon d’exprimer quelque chose qui n’a jusqu’à maintenant pas pu s’exprimer autrement. Ainsi, la souffrance vécue, qu’elle soit relationnelle, symptomatique ou autre, si elle peut être intolérable par moments, est aussi et paradoxalement indispensable au sujet. C’est du moins le cas jusqu’à ce que ce qui cherche à s’achever aboutisse ou jusqu’à ce qu’une voie d’expression plus adéquate pour exprimer ce qui cherche à se dire puisse voir le jour.

Principalement psychodynamique, ma posture psychothérapeutique se distingue des perspectives thérapeutiques qui s’apparentent au modèle médical. Contrairement à ce dernier modèle qui voit le symptôme, la souffrance psychologique ou les patterns relationnels récurrents comme autant d’aspects à guérir ou comme des indésirables à éradiquer, il serait plutôt question pour la psychodynamique de les percevoir comme quelque chose dont on se sert dans la cure pour mieux comprendre ce qui cherche subjectivement à s’exprimer chez la personne, et ce à travers la compréhension du sens de ce qui lui arrive et qui ne cesse de se répéter ou de persister, toujours à mettre en lien avec son bagage de vie et son histoire singulière. Cela se distingue donc grandement de la perspective courante, selon laquelle il y aurait une méthode de traitement universel et standardisé pour chaque regroupement de symptômes en apparence similaire d’un individu à l’autre. Néanmoins, malgré cette perspective psychothérapeutique, il est possible et même bienvenu que la personne puisse verbaliser une demande ou des attentes qui s’opposent ou se distinguent de la philosophie nommée plus haut. L’explication de mon approche a surtout pour but de permettre un consentement éclairé, et surtout pas de tenter de freiner ni de modifier le mouvement naturel de la demande relationnelle que fait le sujet au psychothérapeute lorsqu’il s’adresse à lui. En effet, il est essentiel que cette demande implicite, même si opposée à l’approche, puisse se verbaliser dans la relation thérapeutique pour que nous puissions s’en servir pour faire autre chose.

Néanmoins, malgré cette perspective psychothérapeutique, il est possible et même bienvenu que la personne puisse verbaliser une demande ou des attentes qui s’opposent ou se distinguent de la philosophie nommée plus haut. L’explication de mon approche a surtout pour but de permettre un consentement éclairé, et surtout pas de tenter de freiner ni de modifier le mouvement naturel de la demande relationnelle que fait le sujet au psychothérapeute lorsqu’il s’adresse à lui. En effet, il est essentiel que cette demande implicite, même si opposée à l’approche, puisse se verbaliser dans la relation thérapeutique pour que nous puissions s’en servir pour faire autre chose.



Méthode et bienfaits de l’approche


Chaque personne, quels que soient ses enjeux et difficultés, a développé inconsciemment une manière d’être singulière dans sa façon d’interagir avec les autres. Fin observateur mais aussi soucieux d’établir et de maintenir un climat de confiance et de collaboration avec mes clients, je tends à débuter la psychothérapie en demeurant à l’affût d’éventuelles réactualisations de patterns relationnels récurrents à l’intérieur même de la relation thérapeutique. Ces reproductions sont vues non pas comme des obstacles à la psychothérapie, mais plutôt comme des éléments à explorer pour favoriser la connaissance de soi en relation, voire même comme d’importants leviers de changement.

La relation thérapeutique constitue alors un ‘laboratoire’ permettant d’explorer ses modalités relationnelles existantes mais parfois méconnues, et d’en apprivoiser de nouvelles lorsque ces dernières manquent de souplesse pour s’adapter ou contribuent au maintien d’une souffrance psychologique. En phase de démarrage d’une psychothérapie, je considère aussi qu’il est important d’avoir foi dans le processus, à l’effet que ces modalités relationnelles existantes dans la vie du sujet finiront par émerger dans l’espace thérapeutique, ce qui nous sera par la suite un tremplin.

L’identification des reproductions relationnelles dans l’espace thérapeutique constitue selon moi la ‘voie royale’ pour accéder à l’inconscient et au plus profond de soi-même. Pour parvenir à prendre du recul sur les problématiques de surface de mes clients et ainsi concentrer l’exploration sur les voies d’expression reliées aux soubassements psychiques de ces derniers, je tends à renoncer à ma posture d’expert vis-à-vis de conseils pouvant être donnés pour améliorer la vie quotidienne de ma clientèle. Cette posture permet donc de faire émerger ce qui doit émerger, plutôt que de le contourner. Si ces messages de l’inconscient, connectés aux mémoires affectives du sujet, proviennent le plus souvent de ce qui se rejoue comme patterns dans la relation thérapeutique, ils peuvent secondairement s’exprimer par d’autres voies, notamment dans la vie imaginaire et intérieure, les rêves, les créations artistiques, le rapport singulier à la religion ou à la spiritualité, les intuitions, les manifestations non-verbales, le vécu affectif et corporel, les agirs impulsifs et inexpliqués, les idées envahissantes, l’intolérable perçu chez l’Autre, les symptômes psychologiques divers et leur signification singulière, etc.

Je considère qu’il est nécessaire et même primordial de travailler avec et dans le symptôme, avec et dans les patterns relationnels, puis avec et dans la souffrance singulière du sujet (plutôt qu’avec l’idée de vouloir s’en débarrasser), puis de les revisiter suffisamment et au rythme de la personne pour qu’elle soit en mesure de mettre en place, inconsciemment, graduellement et à sa façon, un substitut pour que puisse s’exprimer d’une façon moins coûteuse psychiquement ce qui cherchait à se dire par les seuls chemins de la souffrance, du pattern relationnel ou du symptôme.

En cherchant à accueillir tout ce que recouvre la souffrance psychologique, les symptômes ou les enjeux relationnels récurrents, sans trop chercher à les raisonner, sans chercher à les faire taire ou à les anesthésier, et sans rien éliminer de l’ambivalence face à l’ensemble de ces sources de souffrance intolérables mais aussi inconsciemment indispensables au sujet, la personne peut finir par ressentir un chemin vers un élan de vie et vers la recherche d’une pleine existence, qui l’amènera à être davantage en concordance avec soi-même. La posture qui consiste à s’accueillir soi-même ne cherche pas coûte que coûte à rendre la vie plus facile et ne métamorphose pas le sujet en quelqu’un d’autre, mais permet au long cours des assouplissements profonds sur l’entièreté de la personne.

Ce qui va rester au sujet une fois le travail psychothérapeutique complété, c’est un savoir et un sens à son symptôme, qui sera toujours présent sous une certaine forme, mais d’une façon qui ne le fait plus souffrir. En effet, ma posture thérapeutique ne cherche pas à supprimer complètement cette voie d’expression dans sa structure même, car celle-ci demeure toujours liée à l’essence même du sujet et nécessite toujours d’être présente à un certain degré pour permettre à la personne de tenir dans le monde. Le travail psychothérapeutique consiste plutôt à explorer des éléments qui permettront inconsciemment à la personne de vider en tout ou en partie son symptôme de sa substance pathogène.

Pour ce qui est du devenir des patterns et enjeux relationnels récurrents, la psychothérapie permettra d’abord au sujet de mieux les reconnaître lorsqu’ils se répèteront dans sa vie, mais aussi d’expérimenter, à l’intérieur même du processus thérapeutique, de nouvelles manières d’être qui, une fois qu’elles ont contribué à assouplir les patterns existants, permettront à la personne de tempérer le lourd cycle des répétitions et de généraliser ces nouveaux savoirs-être à l’ensemble de sa vie relationnelle.


En évaluation psychologique


Mon approche pour l’évaluation psychologique consiste à intégrer cette dernière de façon continue dans une démarche globale en psychothérapie psychodynamique. De ce fait, je ne prends pas de mandat d’évaluation seul, bien que je tienne compte des demandes d’évaluation dans le cadre d’une démarche psychothérapeutique plus large lorsqu’elles me sont adressées.


Ma méthode d’évaluation principale est essentiellement qualitative et se base sur le contenu subjectif révélé lors des entrevues plutôt que sur des tests psychométriques ou projectifs. Mes connaissances sur les approches structuralistes d’allégeance freudienne et lacanienne, de même que sur la psychiatrie classique et phénoménologique sont des aspects sur lesquels je me base pour effectuer l’évaluation graduelle (tout au long du processus thérapeutique) qui servira à orienter le processus de psychothérapie d’inspiration psychanalytique. Néanmoins, il n’y a jamais de communication des résultats de l’évaluation ici, mais plutôt un travail de co-construction de sens face à la souffrance singulière à chacun, posture à mon sens préférable à un diagnostic impersonnel lié à des classifications de troubles mentaux. En ce sens, j’accorde une grande importance à la subjectivité de mes clients et je m’en sers comme levier afin de les aider à comprendre leurs difficultés psychologiques.


Néanmoins, dans certains contextes, il se pourrait qu’une évaluation basée sur des classifications objectives de troubles mentaux puisse être utile, la plupart du temps lorsque cette évaluation est nécessaire comme porte d’entrée pour des services ou soins spécifiques, ou encore pour certains types de collaborations interdisciplinaires contribuant au mieux-être du patient. Dans certains de ces cas de figure et lorsque d’autres solutions ne sont pas viables, il pourrait être possible pour moi de faire ce type d’évaluation, moyennant des frais supplémentaires et à condition de s’être assuré que cela ne nuise pas au processus psychothérapeutique ou à la neutralité de l’évaluation. À noter que les demandes d’évaluation liées à un litige psycho-légal (d’ordre civil, administratif, pénal, ou en lien avec la garde légale d’enfants) ou liées à l’obtention de prestations de maladie et d’invalidité sont exclues de mon champ de pratique.


En orientation et counseling de carrière


Dans ma pratique du counseling de carrière, de l’orientation ou de la santé psychologique au travail, j’accompagne dans leur cheminement les adultes qui s’interrogent sur leur choix vocationnel, de carrière ou d’emploi, de même que ceux qui souhaitent mieux définir leurs projets de vie ou de retraite. J’aide aussi les gens à mieux s’adapter aux défis d’adaptation qu’exigent le travail ou les études.


Dans le cadre de mes services d’orientation professionnelle auprès des clients souhaitant mieux se connaître ou en savoir plus sur les opportunités du marché du travail et des métiers, je favorise chez ces derniers la mise en place d’une démarche d’introspection sur le fil conducteur de leurs intérêts professionnels, et ce plutôt que d’effectuer la passation de tests psychométriques telle qu’elle se fait habituellement dans les milieux scolaires. Contrairement aux experts qu’on consulte pour se faire donner des réponses, je coache mes clients sur la manière d’utiliser eux-mêmes les outils et les méthodes d’information scolaire et professionnelle afin que ces derniers puissent développer leur capacité à s’orienter tout au long de leur vie et puissent également avancer par eux-mêmes leur réflexion sur leur orientation professionnelle entre les rencontres. Au besoin, je les réfère également à des ressources spécialisées qui les aideront à explorer les subtilités des différents métiers.


Mes clients sont donc amenés à faire leurs propres recherches sur les métiers et sur l’information scolaire et professionnelle qui s’y rattache, ce qui peut nécessiter de la part de ces derniers un investissement de temps de recherche allant jusqu’à quelques heures entre les rencontres durant certaines étapes du processus. Dans les processus d’orientation, je considère que mon rôle professionnel consiste à encadrer le processus d’orientation, tout en soutenant la motivation et la démarche d’introspection de mes clients au sujet de leurs intérêts et de leurs choix professionnels.


En consultation formelle


J’offre des services de consultation formelle aux professionnels exerçant la psychothérapie psychodynamique, ou qui sont intéressés à se développer dans cette approche dans une perspective psychothérapeutique


Les consultations formelles (créditables par l’OPQ en tant qu’heures de formation continue pour les psychologues et les psychothérapeutes) peuvent porter sur les thèmes suivants (grille de l’OPQ) :

  • Le processus et les méthodes d’évaluation
  • Le processus et les méthodes d’intervention
  • Les facteurs communs
  • Le développement humain et ses problématiques, la classification des troubles mentaux et la psychopathologie